PAGE D'ACCUEIL VIOLENCE ANTI-SYNDICALE APPEL A REINTEGRATION LIENS

 

 

VIOLENCE DANS L'ENTREPRISE

 

CA SUFFIT !

Suite à la double agression de l'un de nos camarades par un ami du Gérant de l'hôtel Climat de France de Dijon, salarié de la Brasserie Leffe de Dijon, nous avons demandé à la Direction du groupe ENVERGURE, la réintégration de notre camarade et la mise en place de toutes les dispositions nécessaires afin d'assurer sa sécurité.

A ce jour, nous n'avons toujours pas obtenu de réponse positive. Aussi, nous nous trouvons contraints d'en appeler à la solidarité ouvrière, et de lancer une campagne de boycott des hôtels du groupe ENVERGURE (Bleu marine, Kyriad, Clarine, Climat de France, Campanile, Balladins, Première classe, Nuit d'hôtels, Côte à côte) ainsi que du groupe Stella (Stella - Leffe)

Voilà la réaction d'un certain patronat lorsque les militants syndicaux luttent pour l'application des lois du code du travail, l'application de leur convention collective, la suppression du travail illégal, et la création d'emplois.

Force est de constater qu'aujourd'hui, la violence envers les salariés défendant leurs droits et leurs acquis sociaux (et tout particulièrement à l'encontre des militants syndicaux) est de plus en plus fréquente dans les entreprises françaises. C'est pourquoi nous devons agir.

 

QUE S'EST-IL DONC PASSE A L'HOTEL

CLIMAT DE FRANCE DE DIJON ?

Durant plusieurs années, et malgré de nombreuses demandes, le gérant de l'hôtel Climat de France de Dijon (qui est toujours le gérant de l'hôtel à l'heure où nous lançons cette campagne) a toujours refusé de se conformer à la loi, et de respecter le code du travail et la convention collective dont dépend l'entreprise.

 

UN GERANT TRES PARTICULIER

LES PRESSIONS

Un an environ avant de licencier notre camarade, ce gérant avait déjà convoqué l'une de ses salariés à un entretien préalable de licenciement en exerçant des pressions à son encontre en la menaçant d'être licenciée non pour une cause réelle et sérieuse mais pour une faute grave, si elle se faisait accompagner lors de l'entretien préalable, comme la loi lui permettait, menaces bien évidemment illégales et condamnables. En effet, cette salariée avait la possibilité d'être assisté par un Conseiller du salarié accrédité auprès de la Direction Départementale du travail et de l'emploi.

Cette salarié, victime des pressions de ce gérant ne fut donc pas assisté lors de l'entretien préalable, et fut licencié pour cause réelle et sérieuse. Elle poursuivi son employeur devant le Conseil de Prud'hommes de DIJON, et obtint réparation en conciliation.

Il est à noter que le salarié dont nous demandons la réintégration est lui aussi Conseiller du salarié accrédité auprès de la D.D.T.E.

 

LE HARCELEMENT, LES MENACES ET LE MEPRIS

Étrange personnage que ce gérant qui, lorsqu'un salarié demande l'application de ses droits, menace de le licencier, et de lui empêcher de retrouver du travail (nous verrons plus loin que ce gérant là n'hésite pas à passer à l'acte), étrange personnage encore, qui lorsqu'un salarié se plaint du froid, n'hésite pas à le bousculer et à lui demander de démissionner.

Comment s'étonner alors que lorsque ce gérant apprend que l'un de ses salariés, réceptionniste de nuit, est encarté syndicalement, et qu'il deviendra lui même Conseiller du salarié accrédité auprès de la D.D.T.E. de Côte d'Or (c'est à dire salarié protégé, qui ne pourrait être licencié qu'après l'accord de l'Inspection du Travail), n'a plus qu'une seule idée en tête : se débarrasser de lui.

 

LA PREPARATION DU LICENCIEMENT

Choqués, des collègues préviennent notre camarade qu'il doit se méfier car son employeur se prépare à le licencier. L'employeur prévoit alors un stratagème : faire sortir notre camarade de l'entreprise en pleine nuit, fermer la porte derrière lui, et faire constater qu'il est absent de son poste.

Notre camarade ne tombera pas dans le piège.

Bien que notre camarade connaisse les plans du gérant, il continuera à défendre l'intérêt des salaries et des clients de l'hôtel Climat de France de Dijon.

Écœuré par le fait que de la nourriture périmée soit fréquemment consommée par les clients et les salariés dans le restaurant : "La Soupière" de Dijon, il préviendra les services vétérinaires des infractions constatées :

- réfrigérateurs hors norme et défectueux

- conditions de congélation et de conservation des produits illégales

- nourriture périmée consommée par les clients et les salariés.

L'entreprise sera lourdement sanctionnée par les services vétérinaires.

***

Confronté à la froidure hivernale (température inférieure à 0° en plein hiver), notre camarade fera venir l'Inspection du travail qui obligera l'employeur à effectuer des travaux.

Par la suite, notre camarade préviendra l'Inspection du travail de toutes les infractions dont se rend coupable l'employeur :

- Infractions liées à la législation sur l'apprentissage

        - les apprentis sont parfois amenés à venir   travailler dans l'entreprise, alors qu'ils doivent être en cours (le gérant ne leur laisse donc pas l'entière liberté d'étudier afin de préparer leur diplome) ;

        - les apprentis sont amenés à travailler le dimanche et les jours fériés ;

        - les apprentis mineurs sont amenés à travailler à certaines heures de nuit, en violation des textes légaux ;

Tout ceci permet à l'entreprise de réaliser des économies de personnel et de ne pas embaucher.

 

- Infractions liées à la sécurité :

        - Absence d’éclairage dans les issues de secours ;

        - Prises électriques défectueuses ;

        - Porte coupe-feu défectueuse durant près d’un an ;

 

- Autres infractions :

        - Travail dissimulés : H.S. non déclarées et non payées ;

        - Sanctions pécuniaires illégales...

 

Suite à cette action, notre camarade sera continuellement harcelé par l'un des responsables de la Brasserie Leffe située avenue Foch à DIJON, ami du gérant.

Chaque soir ce responsable se rendra à l'hôtel Climat de France, en passant par la porte interne menant de l'hôtel Climat de France à la Brasserie Leffe, porte que le gérant refusera de laisser fermer.

Le gérant permettra ainsi à l'un de ses amis d'insulter (P.D., enculé, fils de pute...), de menacer (Si tu démissionnes pas, on va t'éclater la gueule ; on finira bien par te faire craquer ; c'est pas tes copains P.D. qui vont de sortir de là ; avec ton syndicat, tu va l'avoir dans l'cul, T'as l'habitude, ça t'fras jouir !) d'harcéler (Tu peux préparer ton paquetage, les P.D. on en veut ni à Leffe, ni à Climat ; les syndicats, il n'y en a jamais eu à Climat et il n'y en aura jamais) et d'agresser notre camarade.

En effet, notre camarade sera agressé une première fois par un ami du gérant, responsable de la Brasserie Leffe située avenue Foch à DIJON.

Celui-ci brisera les lunettes de notre camarade, et lui ouvrira le front en plusieurs endroits, après l'avoir projeté plusieurs fois violemment contre un meuble. Après une Interrupetion Temporaire de Travail de plus de deux semaines, notre camarade reviendra travailler dans l'entreprise, bien que le gérant lui ait demandé de démissionner, et ait refusé d'assurer sa sécurité.

Ce qui devait arriver arriva, notre camarade sera de nouveau agressé, toujours par l'ami de son employeur, responsable de la brasserie Leffe de DIJON.

Finalement le gérant licenciera notre camarade. Il osera même reprocher à notre camarade qui venait d'être agressé en raison de son appartenance syndicale, d'avoir laissé brûler du pain grillé après son agression. Aucune sanction ne sera prise contre son agresseur. Un bel exemple d'anti-syndicalisme pour lequel nous devons exiger Tous Ensemble réparation.

A ce jour, bien que des clients de l'hôtel Climat de France, des syndicalistes de différentes confédérations, et des citoyens demandent la réintégration et la sécurité pour notre camarade, celui-ci, sans emploi à l'heure actuelle (voir notre tract) n'a toujours pas été réintégré. Pire ! son "ex"-employeur, lui empêche de retrouver un emploi (dans l'attente de la réintégration que nous demandons) afin de pouvoir financièrement subvenir à ses propres besoins et à ceux de sa famille..

Anti-syndicalisme, homophobie, discrimination...

Voilà la réaction d'un certain patronat lorsque les militants syndicaux luttent pour l'application des lois du code du travail, la suppression du travail illégal, et l'application de leur convention collective.

 

C'est pourquoi nous lançons cette campagne, à laquelle nous vous demandons de participer.

 

Si nous ne réagissons pas "Tous Ensemble" aujourd'hui pour lutter contre la violence dans l'entreprise, demain ce sera Nous, demain ce seront Nos enfants.

 

Lutter pour notre camarade, c'est lutter pour l'ensemble du salariat.

 

BOYCOTTONS LES HOTELS DU GROUPE ENVERGURE ET LES BARS DU GROUPE STELLA

C'est dans le cadre d'un Vrai "tous ensemble" solidaire et ouvrier que nous pourrons faire cesser de telles pratiques. Aussi, nous vous demandons de promouvoir notre action, et d'en faire la publicité. Pour cela, nous vous proposons d'informer votre entourage, de signer et de faire signer notre tract, puis de les envoyer à l'adresse indiquée. Aidez-nous à obtenir que justice soit rendue à notre camarade, licencié en raison de son appartenance syndicale.

Exigeons la réintégration de notre camarade, ainsi que la mise en place, dès sa réintégration, des mesures nécessaires à sa sécurité.

 

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