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(Le tract est détaillé ci-dessous)

 

LICENCIE POUR AVOIR ASSURE LA SECURITE ET LA SANTE DES CLIENTS ET DES SALARIES DE L'HOTEL CLIMAT DE FRANCE

RÉSUME : Dans le passé, soumis à des conditions de travail d’un autre âge, notre camarade avait demandé au Gérant de l’hôtel Climat de France de se conformer à l’article R.232-9 du code du travail afin d’effectuer les travaux nécessaires pour le protéger du froid. Notre camarade travaillait en effet dans des pièces non isolées où la température était inférieure à 0° en plein hiver. Le gérant refusa et le menaça : " Si vous me dénoncez à l’Inspection du Travail, je vous vire, et je vous empêcherai de retrouver du travail . J’ai le bras long, et j’ai pas la langue dans ma poche.". Ces menaces n’empêcheront pas notre camarade de prévenir l’Inspection du Travail. Depuis ce jour le Gérant n’aura plus qu’une idée en tête : pousser notre camarade à démissionner.

Il est important de savoir que le Gérant de l’hôtel Climat de France n’est pas un modèle en matière de législation. (infraction à la législation sur l’apprentissage, travail illégal, H.S. non payées, sanctions pécuniaires illégales, etc.). Toujours prompt à défendre l’intérêt des travailleurs, notre camarade dénoncera ces pratiques. Dès lors, son employeur n’aura plus qu’un seul désir : s’en débarrasser au plus vite.

Quelques mois plus tard, en représailles, notre camarade sera licencié après avoir été agressé à deux reprises sur son lieu de travail par un ami du Gérant, responsable de la brasserie LEFFE.

UN SALARIE AU SERVICE DE LA CLIENTELE : Durant de nombreux mois, malgré les demandes de notre camarade auprès de son Gérant afin que celui-ci se conforme aux règles en matière d’hygiène (conditions de congélation et de conservation des produits illégales, appareils hors norme et défectueux, nourriture périmée consommée par les clients et les salariés) et de sécurité (absence d’éclairage dans les issues de secours, prises électriques défectueuses, porte coupe-feu défectueuse durant près d’un an, etc.), le Gérant de l’hôtel Climat de France, opposé à toute discussion, a toujours refusé de jeter la nourriture périmée et de se conformer aux lois régissant la matière.

Dans le but de satisfaire au mieux la clientèle, notre camarade, contraint et forcé par le refus de son Gérant de se conformer à la législation, a prévenu les services vétérinaires et l’Inspection du Travail. Lors d’un contrôle effectué par les services vétérinaires, l’entreprise sera lourdement sanctionnée. L’Inspection du travail quant à elle, obligera le Gérant à se conformer aux règles de sécurité. Si aujourd’hui vous ne consommez plus de nourriture périmée, si aujourd’hui votre sécurité est assurée, vous le devez à notre camarade, conseiller du salarié accrédité auprès de la D.D.T.E., Conseil auprès du Tribunal de Prud’hommes, Conseiller juridique bénévole au service des travailleurs. Suite à cette affaire, notre camarade sera prévenu par certains de ses collègues qu’il doit se méfier car son employeur a décidé de le licencier à tout prix.

C’est alors que le climat de terreur commence. Insulté et menacé quotidiennement par un ami du Gérant, (P.D., enculé, fils de pute, ton syndicat on n’en veut pas, on finira bien par te faire craquer, si tu démissionnes pas tu vas y laisser ta peau...), notre camarade préviendra le Gérant de ces intimidations. La réponse sera claire : "Vous n’avez qu’à démissionner ". Quelques mois plus tard, notre camarade sera agressé sur son lieu de travail (lunettes cassées, front ouvert...) ce qui lui vaudra une I.T.T. de plus de deux semaines. Notre camarade ne devra son salut qu’à la fuite. A son retour, il demandera de nouveau au Gérant d’assurer sa sécurité comme la loi l’y oblige, et de tenir fermée la porte menant de la Brasserie LEFFE à l’hôtel Climat de France. La réponse de l’employeur sera claire : " vous n’avez qu’à démissionner !". Notre camarade ne démissionnera pas. Il sera licencié quelques semaines plus tard après avoir été de nouveau agressé par l’ami du Gérant. L’agresseur, lui, ne sera pas sanctionné.

UN SALARIE ENGAGE SYNDICALEMENT : Cette agression n’est pas un hasard. Notre camarade n’a jamais caché son engagement syndical. Il n’a jamais caché qu’il allait être nommé Conseiller du salarié (Art. L.122-14-14 et suivant du Code du travail). Dès lors, il aurait été protégé par les textes de loi. Salarié protégé syndiqué, son employeur n’aurait pas pu le licencier sans l’autorisation de l’Inspection du travail. Il fallait donc le licencier avant cette nomination. Le Gérant l’a fait.

Mais il y a pire : Tenant ses promesses, le Gérant empêche aujourd’hui notre camarade de retrouver du travail. Scandalisés par de telles pratiques, des employeurs témoignent. Nous tenons ces témoignages à disposition de la justice.

Aujourd’hui encore, les méthodes de l’employeur n’ont pas changé. Nos camarades, venus distribuer ces tracts, peuvent en témoigner. Plutôt que d’accéder à leur demande légitime, la première réaction de l’employeur fut d’appeler la police. Celle-ci, venue sur les lieux informa l’employeur que nous étions dans notre droit et que notre demande de réintégration ne constituait en aucun cas un trouble à l’ordre public. La deuxième réaction de l’employeur, là encore, n’a pas besoin de commentaires. Malgré la présence de quatre fonctionnaires de police, celui-ci tenta de nous arracher nos tracts en s’écriant " Vous allez arrêter tout de suite de distribuer ces tracts. Vous allez voir qui fait la loi ici ". Encore un exemple du dialogue social à l’hôtel Climat de France...

Si l'hôtel Climat de France, change de nom pour devenir l'hôtel Campanile, n'oublions pas qu'il s'agit toujours de l'un des hôtels du groupe appartenant au Groupe Envergure. Le nom change : les méthodes et le gérant restent.

Ces pratiques antisociale et antisyndicale sont-elles l’œuvre d’un seul homme ou est-ce là la politique du groupe ? Tous ensemble, demandons-le à la Direction Générale du Groupe Envergure.

Depuis plusieurs semaines, scandalisés par de telles pratiques, nombreux sont ceux qui, via internet où par tract, ont relayé notre campagne afin d'obtenir la réintégration de notre camarade. Défendre notre camarade, en organisant la solidarité entre tout les salariés, c'est défendre le salariat tout entier, c'est vous défendre vous et vos enfants.

TOUS ENSEMBLE

disons non à la violence, disons oui à la liberté syndicale.

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Demande de réintégration à l’attention de la Direction générale des hôtels du groupe Envergure : 3 Bis, rue St Nicolas 91940 GOMETZ LE CHATEL

Je suis solidaire de cette campagne et demande la réintégration de ce salarié.

Nom .................................................................... Prénom....................................................................

Adresse (facultatif).................................................................................................................................

Signature :

 

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